Avant de monter le train arrière, petite (enfin longue) séance de ponçage des pneus
Une touche par ci par là de couleur métallique et le train arrière est prêt à être monté
Par contre, comme beaucoup de pièces cachées ou moins visibles, les pots d'échappement sont non seulement en deux parties mais sont balafrés d'une méchante ligne de moulage sur toute leur longueur
Ajout de colle entre les pièces déjà vissées et masticage en grande pompe ...
Par la même occasion, j'ai affiné l'épaisseur de la sortie de pot par ponçages successifs. Celui du haut est quasi terminé, celui du bas nous montre le manque de finesse d'origine.
Malheureusement, j'ai oublié de faire des photos après la couche de peinture Alclad "Polished Aluminium" qu'ils ont reçu. Ces couleurs sont magiques et transforment le plastique en métal ...
Sinon, c'est le moment fatidique de l'assemblage final avec, pour commencer, le train avant avec le moteur à accoupler à la coque composé du toit et de l'arrière du véhicule.
C'est une phase redoutable et très délicate car ces pièces de plusieurs kilo doivent s’emboîter parfaitement sans rien forcer ni casser
Ensuite, c'est la phase du fil rouge, sur le bouton rouge, le fil bleu sur le bouton bleu ...
Enfin, il reste à ajouter la partie avant à laquelle sont aussi attachées les portières ...
Et là, j'ai ramé pendant des heures, pas moyen d'emboîter cette dernière pièce proprement, les portières ne fermaient pas, etc ...
J'ai du m'y reprendre plusieurs fois pour enfin trouver la cause du problème : une vis pas complètement vissée sur l'assemblage précédent. C'est donc un montage accessible aux débutants comme ils disent dans la pub ... mais la moindre bêtise ou distraction peut vite transformer le jeu d'enfant en casse tête ...
Bref, je me suis tellement pris la tête avant de trouver que j'en ai oublié de faire des photos, c'est comme cela que l'on passe tout de suite aux essais électriques après avoir enfin mis la bête sur ses roues.
A l'avant tout est ok, à l'arrière aussi, ouf, ça c'est enfin une bonne nouvelle après ces heures de galère ...
Eclairage des compteurs en orange : OK, ... éclairage Map Monde / GPS "James Bond" en vert : OK, ...
... klaxon : OK, bruit de moteur : OK, feu de stop : OK, bref, contrôle technique OK, c'est le moment de pouvoir enfin regarder la belle dans son entièreté ...
Il manque encore les essuies glaces et le siège conducteur mais je n'ai pas pu résister et faire quelques photos à l'extérieur avant que le soir ne s'installe ...
Sur cette photo, on distingue / on devine un peu le flocage en blanc du plafond et des montants du pare brise avant que j'ai omis de photographier avant l'assemblage final ... Le résultat ajoute encore une touche de vrai à la belle ...
Elle est tout aussi impressionnante que magnifique !!!
86 numéros pour un peu moins de
60 cm de long et un poids de
8,3 kg !!!
Malgré toute la passion, le temps passé et toutes les customisations pour la rendre encore plus "vraie", je m'étais convaincu, pendant ces longs mois de montage, de prendre un maximum de plaisir en la montant mais de ne pas la garder une fois terminée pour faire de la place pour les suivantes (j'ai dans les cartons la Gordini et la Traction à la même échelle et puis surtout, à la base, je collectionne du 1/18 et du 1/43)
Mais maintenant que la bête est terminée, l'objet final devant les yeux et le bolide mythique qu'elle représente, cela me rappelle pourquoi je l'ai achetée et du coup, je me tâte sérieusement pour finalement la garder dans ma vitrine entre mes "petites" 1/18 ...
En attendant, la voilà provisoirement (ou définitivement) sur son socle recouverte de sa housse sur mesure signée Aston Martin ...
Même si il me reste quelques pièces à ajouter (le siège passager et un essuie glace), c'est donc probablement la dernière fois que je vous ennuie avec cette superbe Aston Martin DB5 (à part peut être une petit vidéo récapitulative sur YouTube avec de nombreuses autres photos inédites ...)
Merci de m'avoir suivi et rendez vous pour une prochaine aventure avec encore de grosses voitures ;)